Natracare x Avon Needs Trees : La stratégie du réensauvagement

Chez Natracare, nous sommes persuadés que la plantation d’arbres a un impact bien plus large que de simplement créer plus d’espaces verts et/ou générer un air plus pur. Les projets visant à créer davantage de terres forestières présentent un nombre considérable d’avantages, notamment l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur nos perspectives de santé et la garantie de préserver la biodiversité. C’est la raison pour laquelle nous sommes fiers de nous associer à diverses organisations axées sur la reforestation, que ce soit au niveau international avec par exemple EcoHealth Alliance ou à une échelle plus locale, avec l’association Avon Needs Trees.

Quel est le fonctionnement de Avon Needs Trees ?

Avon Needs Trees (ANT) est une organisation caritative basée à Bristol qui achète des terrains dans le bassin versant de Bristol-Avon pour planter des arbres et reboiser la région. Ses principaux objectifs sont les suivants :

  • Créer de nouvelles zones boisées permanentes,
  • Combattre la crise actuelle de la biodiversité,
  • Travailler avec d’autres propriétaires fonciers locaux pour créer des corridors de vie sauvage nécessaires à la survie des espèces menacées,
  • S’engager auprès du public local et l’éduquer sur la durabilité et la faune locale.

A l’origine de ANT se trouve Nikki Jones, une écrivaine locale et activiste environnementale. Elle a donné le coup d’envoi de ses projets de reforestation en 2020, lorsqu’elle a acheté son premier terrain – Hazeland dans le Wiltshire. ANT ne se contente pas d’acheter n’importe quel terrain et de planter autant d’arbres que possible. L’organisation travaille selon une stratégie globale qui prend en compte plusieurs facteurs, de l’adéquation du terrain à l’impact sur la communauté locale et à son implication. Pour eux, la mission va bien au-delà de planter des arbres.

L’équipe d’Avon Needs Trees travaillant sur place

Pourquoi la reforestation est-elle essentielle ?

Au cours des derniers siècles, la quasi-totalité des forêts d’Avon ont disparues. Même si cela ne semble pas si dramatique – après tout, nous sommes tous encore en vie, non ? – il s’agit en fait d’un désastre auquel il faut remédier de toute urgence. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous devons augmenter la quantité de terres forestières à Bristol et Avon, notamment :

  • Nous avons besoin des arbres pour respirer et… simplement pour survivre,
  • Les forêts sont en capacité de séquestrer le CO2 de l’atmosphère, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique et l’urgence climatique,
  • Les arbres protègent et nourrissent le sol en dessous de leurs racines et autour d’eux,
  • Les forêts assurent une gestion naturelle et rentable des inondations. Actuellement, les villes de la région sont exposées à des risques d’inondation, qui ne feront qu’empirer avec le changement climatique,
  • La simple présences d’arbre améliore la qualité de l’eau et de l’air,
  • Les plantations stratégiques peuvent encourager la biodiversité en créant des habitats vivables – du sol à la cime des arbres – pour une large diversité de créatures,
  • Un espace vert public en accès libre peut aussi avoir un impact positif sur la santé mentale et physique de ses visiteurs (les forêts d’ANT seront ouvertes au public).

Les forêts sont essentielles à notre survie et à celle des autres créatures, c’est pourquoi les projets de reforestation comme Avon Needs Trees sont indispensables.

Papillon rouge sur une branche

Le projet de Avon Needs Trees à Hazeland

En août 2020, ANT a acheté sa première parcelle de terrain pour le projet de reforestation. Hazeland, c’est un terrain de 34 acres entre Chippenham et Calne qu’ANT s’efforcera de repeupler d’arbres, d’animaux et d’autres organismes, pour au final le rendre accessible au public. Pour tirer le meilleur parti de Hazeland, ANT devait d’abord se familiariser avec ce qui s’y trouvait déjà. Ils ont eu accès à des études de biodiversité datant de 2019 et ont découvert que la zone abritait une variété de créatures, notamment :

  • Huit espèces de chauves-souris, dont deux sont très menacées et protégées,
  • Dix-huit espèces différentes de papillons,
  • Plusieurs espèces d’oiseaux, dont des buses et des rossignols,
  • Des loutres,
  • Des champignons, dont la rare Amanita Strobiliformis,
  • Dix-huit espèces d’herbes et de graminées,
  • Des campagnols aquatiques,
  • Des blaireaux,
  • Des amphibiens.

L’organisation externalise également d’autres études pour identifier d’autres espèces vivant dans la région et prend conseil auprès de professionnels sur la meilleure façon de protéger les habitats existants, tout en aidant à en créer de nouveaux. Une large zone de forêt humide sera par exemple interdite d’accès au public afin de minimiser les perturbations pour les loutres. En prenant le temps de comprendre la terre, ce qu’elle a déjà à offrir et ce dont elle est capable, ANT élabore une stratégie à long terme qui profitera aux créatures, aux personnes et à la planète.

Apprendre à connaître les voisins

Hazeland fait partie des derniers fragments de l’ancienne forêt de Pewsham. Il existe d’autres fragments dans la région, et ANT prévoit de les reconnecter les uns aux autres, soit en achetant des terres, soit en travaillant avec les propriétaires existants. A ce jour, ANT a mis le projet Hazeland en contact avec deux voisins déjà propriétaires de bois, qui sont  aussi volontaires pour en planter davantage. Plusieurs organismes locaux ont également déjà pris contact avec ANT depuis l’achat de Hazeland, afin de se mettre en lien et de montrer leur soutien au projet.

Hazeland et le public

A ce jour, Hazeland n’est pas encore ouvert au public – il y reste encore quelques préparatifs à réaliser – mais des volontaires ont déjà passé du temps à Hazeland pour aider à la mise en place du projet accessible au public. L’ANT a été submergé par le soutien local, avec près de 200 bénévoles inscrits, volontaires pour donner un coup de main.

Une fois que les travaux prioritaires sur les arbres seront terminés, ANT pourra accueillir davantage de groupes autonomes et d’écoles forestières sur le site – ils sont particulièrement enthousiastes à l’idée d’accueillir les élèves et le personnel de Springfields, une école locale pour enfants autistes. L’école de Springfields a prévu de se servir du projet Hazeland pour des sessions d’apprentissage en plein air.

Prairie basse d’Hazeland

Le projet de Avon Needs Trees à Seend

Avon Needs Trees est en train de collecter des fonds pour acheter son deuxième terrain – 7 hectares à Seend près de Melksham. Ce terrain se trouve à la périphérie de l’ancienne forêt de Pewsham, à environ 11 km de Hazeland, et constituera donc un pas de plus vers la création de nouvelles forêts dans le nord du Wiltshire. Par ailleurs, au moins trois voisins qui entourent le terrain de Seend sont également en train de planter plusieurs hectares d’arbres chacun pour que le terrain de l’ANT soit rattaché dans la continuité de la forêt. ANT va aussi à la rencontre des propriétaires fonciers locaux et des voisins afin d’explorer les moyens pour rassembler et rendre cohérent leurs efforts de plantation d’arbres.

Le travail d’Avon Needs Trees va bien au-delà de la simple plantation de quelques arbres. Nous sommes très fiers d’avoir soutenu ANT pour l’achat de Hazeland et d’avoir fait un don à leur fonds pour l’achat de Seend.

Savoir plus sur les organisations que nous soutenons grâce à notre adhésion à 1 % pour la planète.

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